Le nom de l’allée, Louise bathilde de bourbon, fait référence à la fille du duc d’Orléans et de Louise-Henriette de Bourbon. Bathilde descend de Louis XIII par son grand-père et de Louis XIV par sa grand-mère. Orpheline de mère à l’âge de neuf ans, elle n’a que son père qui, la fait élever chez les religieuses. A la révolution, Bathilde d’Orléans se découvre animée d’une foi en la République, elle prend le nom de « citoyenne Vérité». Menacée, elle offre ses biens à la République avant de se les voir confisquer. Mal récompensée de sa fidélité à la République, elle survit un an et demi dans une cellule sinistre. Miraculeusement réchappée de la Terreur, Bathilde d’Orléans est libérée et retourne s’installer au palais de l’élysée.
En 1797, éxilée près de Barcelone, Bathilde d’Orléans fonde, malgré ses petits moyens, une pharmacie et un dispensaire à l’usage des nécessiteux, dont sa maison devient le rendez-vous, et qu’elle soigne elle-même.
En 1822, alors qu’elle prend part à une procession en marche vers le Panthéon, Bathilde d’Orléans perd connaissance et pousse son dernier soupir sur le canapé d’un professeur de droit de la Sorbonne.