
L’installation du Paris Saint-Germain à Ris-Orangis, en Essonne, n’est pas seulement un projet sportif : c’est une ambition collective portée par un territoire uni et engagé. Michel Bisson, maire de Lieusaint et président de l’agglomération Grand Paris Sud, a souligné lors de son intervention les cinq conditions fondamentales qui font de cette candidature un projet solide, cohérent et porteur d’avenir pour le sud francilien. Ce mercredi, Stéphane Raffalli, maire de Ris-Orangis, a convié la presse à visiter l’ancien hippodrome de la commune, en présence de nombreux élus locaux. À l’abandon depuis sa fermeture en 1996.
1. Une unité politique sans précédent
Selon Michel Bisson, l’unité politique est la première condition de réussite d’un grand projet. Sur ce dossier, les 23 maires de l’agglomération Grand Paris Sud sont mobilisés, aux côtés des élus de l’agglomération voisine Cœur d’Essonne. Ensemble, ils représentent un bassin de vie de 600 000 habitants. Cette cohésion intercommunale rare est un atout majeur : elle témoigne d’un soutien politique massif et d’une vision partagée pour l’avenir du territoire.
2. Un écosystème local mobilisé
Le projet s’appuie sur un écosystème territorial complet : universités, entreprises, grandes écoles, associations sportives. Tous reconnaissent les opportunités de rayonnement et de développement que représenterait l’arrivée du PSG. Les entreprises locales y voient des retombées économiques importantes, les établissements d’enseignement supérieur identifient des perspectives en matière de formation et de partenariats. C’est une synergie territoriale qui s’est mise en place autour de cette candidature.
3. Un terreau sportif historique
Le territoire de Grand Paris Sud est profondément marqué par une culture sportive populaire. Le sport y est vécu comme un vecteur d’inclusion, d’éducation et de fierté locale. Plusieurs projets structurants, tels que le cluster sport, les académies ou encore les centres de formation, renforcent cette dynamique. Le soutien du Conseil départemental de l’Essonne est également un pilier, avec des initiatives comme les 5000 équipements sportifs dans les quartiers. Pour Michel Bisson, cet ancrage historique dans le sport est un critère essentiel.
4. Une exemplarité écologique assumée
La dimension écologique n’est pas négligée. Au contraire, elle est au cœur du projet. L’agglomération Grand Paris Sud a déjà sanctuarisé 1000 hectares de terres agricoles sur les 1350 disponibles, témoignant d’un engagement concret pour la transition écologique. Le site proposé pour accueillir le PSG, à Ris-Orangis, se situe sur un terrain “entreisé”, c’est-à-dire réutilisé sans empiéter sur des espaces naturels vierges. Ce choix d’implantation respecte les principes de sobriété foncière et d’urbanisme durable.
5. Un projet en phase avec la stratégie régionale
Enfin, Michel Bisson inscrit cette candidature dans une vision stratégique pour la région Île-de-France. Alors que Paris intra-muros concentre historiquement l’attention, les dynamiques de développement s’étendent désormais vers la grande couronne. Accueillir le PSG dans le sud de l’Essonne, c’est contribuer à un rééquilibrage territorial, favoriser l’émergence de pôles d’attractivité hors de la capitale, et dessiner une Île-de-France plus inclusive et plus équilibrée.
Une coopération inter-territoriale exemplaire
Contrairement à certaines idées reçues, il n’existe pas de compétition entre Grand Paris Sud et Cœur d’Essonne. Les deux agglomérations travaillent depuis longtemps en synergie sur des sujets majeurs comme le commerce, les transports ou l’agriculture. Le Bois de Saint-Europe, lieu pressenti pour le futur centre du PSG, est d’ailleurs partagé entre les deux territoires. Ce partenariat démontre une maturité politique rare, fondée sur la solidarité, la proximité et une ambition commune.
Un projet porté par la population
Au-delà des élus et des institutions, ce projet est soutenu par les habitants. La ferveur populaire est palpable, notamment lors des récentes manifestations locales. Les citoyens de GPS et de Cœur d’Essonne se sentent impliqués dans cette candidature. Pour beaucoup, l’arrivée du PSG est un rêve partagé, une perspective de rayonnement, de dynamisme et de fierté.
Conclusion
Le projet d’implantation du PSG à Ris-Orangis est bien plus qu’un simple changement de stade: c’est un projet de territoire, soutenu par une unité politique exceptionnelle, un écosystème engagé, une culture sportive enracinée, un engagement écologique fort et une vision stratégique régionale. À l’image des initiales qui se rejoignent – GPS, PSG – c’est un cap clair, collectif et porteur de sens qui est proposé pour le sud de l’Île-de-France.
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