Stéphane Nedelec : le Mike Horn Essonnien
De l’Afrique aux Amériques, en passant au large du Cap-Vert, il repousse constamment ses limites. Alors qui est Stéphane Nedelec et pourquoi s’évertue-t-il toujours à vouloir conquérir plus ? Qui est ce père de famille essonnien de 47 ans, au parcours si atypique ? Retour sur ses exploits en deux dates clés.
La traversée de l’Atlantique
Cette expédition réunissait tout ce dont Stéphane Nedelec avait envie. Toute sa vie, il avait voulu aller vers l’inconnu. Il avait encore beaucoup de choses à découvrir après ses courtes balades en bateau à moteur sur la Seine. Se retrouver seul en plein océan, à plusieurs milliers de kilomètres de la terre ferme, est loin d’être une mince affaire. L’océan l’attirait inexorablement, il devait le vivre, sentir cette immensité et découvrir ses mystères.
Cet habitant de Bures-sur-Yvette est arrivé l’année dernière, au bout de sa longue excursion. Avec près de dix kilos en moins et l’esprit gonflé de souvenirs inoubliables, Stéphane Nedelec a regagné la terre ferme, qu’il avait quittée 47 jours et 16 heures plus tôt. Un peu moins de sept semaines pour parcourir dans un canot de huit mètres les quelque 4 700 km séparant ces deux rives de l’océan. Ce vétéran essonnien pourra désormais se targuer de compter à son palmarès, une traversée de l’Atlantique et à la rame !
Debout sur Seine
Après avoir marqué les esprits en traversant l’Atlantique à la rame l’année dernière, Stéphane Nedelec surprend à nouveau avec un défi inédit, prévu pour le mois de juin prochain ! Cette fois-ci, l’aventurier ne risque pas d’avoir le mal de mer ! Car c’est sur la Seine, qu’il prévoit de descendre dans sa quasi-totalité en stand up paddle. Avec le défi Sup Sequana (Sup pour stand up paddle) et (Sequana pour une forme très ancienne du nom de la Seine). Il va une nouvelle fois mettre son corps à l’épreuve : dix à douze heures par jour afin de parcourir près de 700 Kilomètres sur la Seine.
Les premiers kilomètres devaient se faire à la source de la Seine, dans le département de la Côte-d’Or, mais étant impraticables en stand up paddle, le départ se fera un peu plus loin en aval. Un effort et des manœuvres qui seront d’autant plus compliquées avec ses trois sacs, rassemblant nourriture, matériels divers, qui seront attachés à son embarcation longue de quatre mètres. Un professionnel pourvu d’un drone sera aussi mobilisé, car l’idée est de faire un film sur son parcours qui sera par la suite disponible sur son site internet.
Si vous vous baladez près de la Seine en juin prochain, peut-être apercevrez-vous l’aventurier sur sa route vers la crique de Rouen. Finalement, pas besoin d’aller au bout du monde pour dépasser ses frontières !
Steve Beaunay
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