Ce samedi 14 avril, le village « Nanoub » a réouvert ses portes pour la 6ème année consécutive à Corbeil-Essonnes. Ce rendez-vous, Place Galigliano, est l’occasion de découvrir des initiatives d’acteurs locaux et des alternatives concrètes à la question « comment vivre et consommer autrement ? »
« Ce qu’on essaye de faire ici, c’est que plutôt d’acheter du pain fait par des machines dans une grande surface, on privilégie les producteurs locaux. Il s’agit de remettre l’humain au centre de la société » explique un exposant au village « Nanoub ». Pour ce faire, ils ont mis en place une monnaie fictionnelle appelée « Nanoubs » qui fonctionne comme un jeu et qui permet d’accéder aux stands et aux différentes activités proposées en échange de services. Par exemple, on peut aider à préparer des soupes et des salades de fruits en échange de « Nanoubs » au stand appelé Disco soupe. Un stand qui veille à sensibiliser au gaspillage alimentaire. Les soupes, salades, jus de fruits ou smoothies ainsi confectionnés sont ensuite redistribués à tous gratuitement.
L’éco-partage est au coeur avec les commerçants locaux
Pierre, lui, est en train de créer la « Pierrothèque » qui est un bar à jeu où l’on peut venir consommer et jouer à des jeux de sociétés ou lire des mangas entre autres livres. Il insiste sur l’importance pour lui de travailler avec des fournisseurs locaux : « On a rencontré ce matin les fournisseurs des repas des exposants et ce qui est bien c’est qu’on a déjà des contacts pour nos propres produits qu’on servira dans notre bar à jeu. On est vraiment dans l’échange, ici, avec les producteurs locaux ». La « Pierrothèque » est actuellement en recherche de financements sur le site participatif ulule.
Un rendez-vous pour aider les plus démunis
Grâce à l’association Entraide et Solidarité 91, des vêtements et des objets sont offerts aux jeunes et aux SDF. Ils organisent régulièrement des maraudes pour venir en aide aux plus démunis dans l’Essonne. Sur le village, ils offraient certains vêtements en échange de « Nanoubs ». L’association est basée aux Tarterets et va prochainement en ouvrir une deuxième consacrée aux migrants et à leur intégration dans la société à travers l’apprentissage du français.
Maxime Duffin