Direction les Jeux olympiques !
Près de trois semaines après être allée chercher la médaille d’argent lors des championnats d’Europe de lutte, l’Arpajonnaise Koumba Larroque revient sur le tapis, avec en ligne de mire les JO de Tokyo 2020.
À seulement 20 ans, et un an après avoir décroché le bronze à Paris pour sa première expérience mondiale en seniors, Koumba Larroque est considérée comme le futur de la lutte française.
Le parcours d’une surdouée
La lutte, Koumba Larroque y est venue naturellement. « Je m’y suis mise parce qu’avec ma mère, on allait chercher mes deux grands frères après l’entraînement. Mon jeune frère et ma jeune sœur s’y sont collés aussi après moi, mais entre-temps, tout le monde a arrêté, sauf moi », confie-t-elle. Son parcours de combattante, Koumba Larroque l’a initié à l’âge de 9 ans dans son premier club à Sainte-Geneviève-des-Bois, avant de poursuivre sa formation à partir de mai 2017, au Bagnolet Lutte, où elle a rejoint son entraîneur en équipe de France, Nodar Bokhashvili.
Lors de la finale du championnat du monde de lutte, elle a affronté l’Ukrainienne, Cherkasova, médaillée de bronze au Mondiale 2010 et triple médaillée d’Europe. Il s’en est fallu de peu pour qu’elle gagne, dans un affrontement pléthore de pièges, tendus par son adversaire.
Cependant, même après s’être laissée prendre aux jambes, alors qu’elle se tordait de douleur, la lutteuse essonnienne aura encore eu le panache de ne pas abdiquer en revenant dans cette rencontre. Preuve de son abnégation et de son courage. « L’arbitre m’a demandé si je voulais abandonner, mais j’ai dit non. J’avais toujours mal, mais je voulais remonter au score », confiait l’intéressée à l’Équipe après sa finale.
La pépite française, surclassée chez les seniors, continue ainsi d’avancer sur un chemin qui s’annonce glorieux : à seulement 20 ans, la voilà vice-championne d’Europe chez les seniors, après de multiples victoires en catégorie juniors.
Un palmarès qui fait d’elle un grand espoir de médaille française pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020 !
Steve Beaunay
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