Linas : Une statue pour Johnny ?
La ville de Linas pourrait accueillir prochainement une statue du regretté Johnny Halliday, sculpté par un artiste moscovite. La mairie a proposé sa ville comme alternative, en cas de défection de la ville de Paris, connaissant parfaitement le « passé sportif » du chanteur sur les pistes essonniennes.
De son vrai nom Jean-Philippe Smet, Johnny Halliday vit encore à travers ses fans et admirateurs, qui ne cessent de lui rendre hommage aux quatre coins de la France. La mairie de Paris et le Conseil de Paris avaient déjà décidé, peu après son décès en 2017, d’offrir le nom du célèbre chanteur-compositeur à plusieurs lieux de la capitale. Aujourd’hui, c’est à Linas qu’un hommage pourrait lui être rendu ! L’artiste de renommée, passionné inconditionnel de moto et de « grosses carrosseries » avait pris l’habitude de disputer des épreuves de course motorisés dans l’autodrome de Linas-Montlhéry.
Johnny à Linas, la petite histoire…
L’autodrome essonnien est réputé pour avoir accueilli de multiples courses automobile, motocyclistes et cyclistes. Depuis 1924, il eut le plaisir de contempler de nombreuses générations de pilotes passionnés, professionnels comme amateurs. Le chanteur a, dans sa jeunesse participé, à plusieurs circuits dont la coupe de l’Automobile Club d’Ile-de-France. Labellisé le « Patrimoine du XXe siècle », l’autodrome pourrait faire partie du patrimoine laissé par Johnny Halliday, en cas de statue à Linas. Le maire, en proposant d’héberger la sculpture de l’artiste russe et moscovite Alexey Blagovestnov, pourrait faire de la ville « du lin », le nouveau « Saint-Jacques-de-Compostelle » du rock français. La petite ville pourrait ainsi devenir le nouveau lieu de mémoire et de recueil en hommage à Jean-Philippe Smet. La sculpture sublime le personnage toujours accompagné de sa fille monture, son « Harley » … Haute de deux mètres et longue de quatre, cette dernière pèse bien plus d’une tonne. Elle représente parfaitement le côté « motard » d’un Johnny Hallyday motard véritablement déifié. Une référence sculpturale à sa passion aussi flagrante que la retranscription de son amour débordant pour les « Harley-Davidson ». Resté à quai à Moscou dans l’atelier du sculpteur, la Mairie patiente, attendant que sa proposition résonne. La commune pourrait ainsi devenir la seconde à accueillir l’œuvre de l’artiste, après celle de Viviers dans l’Ardèche. La décision ne tient qu’à un fil, celui d’une famille aujourd’hui déchirée. L’accord de celle-ci étant obligatoire, rien de cet hommage n’est certain. Pour le moment, la proposition du maire de Linas reste toujours d’actualité…
Thomas Faigel
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