Mehdi Hadim : « Il faut absolument croire en ce que l’on veut faire. Toujours, toujours, toujours ! »

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Latitude91 rencontre Mehdi Hadim, finaliste de Ninja Warrior 2017. Un jeune homme solide, et inspirant, qui nous livre sa vision des choses et ses perspectives de nouveaux horizons. À 23 ans seulement, il se trouve déjà sur une belle lancée, qu’il doit à sa forte conviction et sa persévérance. On vous laisse découvrir l’athlète originaire d’Evry, en quelques questions…

 

Latitude91 : Salut Mehdi, si tu commençais par nous dire comment a débuté l’aventure Ninja Warrior sur TF1 ?

Mehdi Hadim : Ninja Warrior nous a contacté mon frère et moi en 2016. Malheureusement on ne pouvait pas être présents, on avait déjà un tournage de prévu. Du coup, assez déçus, on s’est arrangés pour être libres la semaine du tournage pour la saison 2017. On connaissait nos chances d’aller loin dans Ninja Warrior, grâce à notre pratique de l’art du déplacement, la discipline des Yamakasi.

L91 : Des opportunités se sont-elles présentées à toi depuis l’émission ?

M.H : Spécifiquement, depuis l’émission on travaille avec un super agent. Il s’occupe de nous mettre en lien avec des agences, ou des entreprises. J’avais déjà image positive de tout ce que j’ai entrepris sur Evry en plus des tournages. Mais maintenant je porte l’étiquette « finaliste de Ninja Warrior », alors j’intéresse les marques, et je vis de nouvelles choses. Par exemple, là je reviens d’une très grosse publicité tournée à l’étranger. Je dois reconnaitre que Ninja Warrior m’a mis en avant sur ce casting. C’est une belle carte de visite.

 L91 : On a vu que tu avais participé en juin dernier, aux Pays Bas, à la compétition « Hop the Block », qu’est-ce que c’est ? Tu nous explique ?

M.H : Hop The Block, c’est LA compétition de vitesse ! Une référence en Europe. Elle réunit les meilleurs athlètes. Je savais que j’en avais les moyens et je suis assez fier de l’avoir gagné. En plus, la compétition, ce n’est pas quelque chose qui est au centre de ma pratique à la base. Elle nous met tous en confrontation, et il y a forcément des perdants. Moi je la vois comme un moyen de développement personnel intéressant. Surtout pour moi qui veut avancer dans le cinéma… Je sais que ça apporte une belle image.

L91 : On sait que tu envisage de t’exporter outre-Atlantique. Ton souhait de déménager prochainement aux États-Unis, aurait-il justement un rapport avec le cinéma ?

 M.H : J’ai du mal à parler des choses qui ne sont pas encore faites… (rires) Mais en fait je ne veux plus faire tout à la fois (spectacles, tournages) comme actuellement. Aujourd’hui je sais où je veux me diriger :  vers la cascade pour le cinéma, et je pense qu’il faut être là où ça se passe. Et forcément c’est à Los Angeles que l’industrie du cinéma est la plus établie. J’y suis allé pour un tournage d’émission, et j’ai déjà commencé à m’y faire quelques contacts et j’ai des amis y sont installés depuis quelques années… Voilà il faut tenter sa chance ! (rires)

©cc/méganemacieira

 L91 : Ça à l’air d’être une belle fierté pour toi de vivre de ta passion…

M.H : Oui, ce n’est pas donné à tout le monde. Mais encore faut-il aller le chercher plutôt que de se le faire donner. Ça demande de sacrifier beaucoup de choses, principalement le sentiment de sécurité. Savoir sortir de sa zone de confort, et enfin, le plus difficile, croire en son projet. J’ai réussi à le faire, mais ça ne m’a pas suffi. Il y a les bonnes rencontres, les bonnes personnes… Tout à l’heure je parlais des Yamakasi qui sont sur Evry :  ils auraient pu partir je ne sais où après deux films. Pourtant ils ont préféré transmettre à des jeunes comme moi. Certainement que si à mes 13 ans je ne les avais pas rencontré devant chez moi, ce serait plus compliqué de vivre de ce qui est aujourd’hui ma passion. C’est un tout : l’élan personnel, et puis les bonnes rencontres…

 L 91 : T’as évoqué ton état d’esprit vis à vis des choses. Tu sais t’attirer les bonnes opportunités et les gérer. Tu peux nous parler de ton process ?

M.H : Je vois l’art du déplacement comme un moyen développement personnel. Utiliser ce qu’il y a de plus simple : son corps et l’environnement pour apprendre à se connaitre, connaitre ses limites et les surpasser. Et c’est là l’idée de devenir le plus fort au sens général. Aux entraînements, quand je suis devant le mur que je ne peux pas franchir, qu’est-ce que je vais faire ? Je vais m’entraîner mentalement et physiquement encore plus ! Et si j’ai peur, je vais encore plus préparer ma tête, jusqu’à franchir ce mur, avec 10 mètres de vide en dessous. Ce qu’il faut se dire c’est que face au mur, il y a toujours quelque chose à faire. Le contourner, grimper, demander à quelqu’un de nous aider pour faire la courte-échelle. L’idée c’est de se dire : pourquoi on n’aborderait pas la vie de la même façon ? Globalement, c’est comme ça que je pourrais résumer mon attitude.

 L91 : Du coup cette volonté de toujours sortir de ta zone de confort, c’est inné, ou quelque chose que tu as réussi à acquérir comme faculté psychologique au fil des années ?

M.H : On peut tous être talentueux pour quelque chose, ou en tout cas avoir des facilités. Rien n’est inné car il y a beaucoup de travail dans ce que l’on obtient. J’ai eu peur du vide, j’ai eu très peu confiance en moi. Comme tout le monde, j’ai connu les difficultés de la vie quelles qu’elles soient, qui m’ont permis de me forger. Mais j’ai eu entre mes mains les bons outils, et j’en reviens à l’art du déplacement. À 13 ans, on m’a dit d’aller chercher la difficulté pour m’endurcir et que tout était possible… J’ai donc décidé de saisir les opportunités, et de ne pas choisir le confort.

 L91 : On voit que la manière dont tu parles de ton parcours ce n’est pas du tout hautaine, ni prétentieuse, mais tout simplement humaine, malgré ta notoriété grandissante. C’est même inspirant, donc on aimerait savoir quel est le message que tu adresserais aux personnes qui elles aussi ont envie d’entreprendre et de vivre de leur passion ?

M.H : Tirez du positif de ce qu’il y a autour de vous ! Car pleins d’éléments nous aident à aller le plus loin possible. On n’est jamais tout seul. Je me le démontre depuis plusieurs années : le plus important c’est d’absolument croire en ce que l’on veut faire, toujours, toujours, toujours ! Croyez en vous, jusqu’au bout. La lumière est au bout du chemin. Et si ce n’est pas celle que vous attendiez, parfois la vie vous fait prendre une autre direction, mais elle aussi nous mène à du positif.

L91 : Mehdi notre interview touche à sa fin, pour notre dernière question on aimerait tout simplement savoir ce que l’on peut te souhaiter ?

M.H : Aller au bout de mes rêves, et de mes projets, comme je le souhaite à tout le monde.

Mégane Macieira

 

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