Latitude 91

Le samedi 5 mai se tenait le Carnaval d’Evry. Dans les rues de la capitale essonnienne, on pouvait admirer, tout au long de l’après-midi, une multitude de costumes qui dansaient au rythme des tambours. Retour sur cet événement.

Il est 14 heures et la place des droits de l’Homme est déserte. Une statue et quelques drapeaux bariolés attestent de l’événement à venir. Le Carnaval d’Evry est en marche dans les rues de la ville. Le grand final aura lieu ici, sur la place de l’église dans à peine deux heures et, déjà, on sent que l’effervescence monte petit à petit.

Au fil du temps, les rues alentours à la place des droits de l’Homme se ferment. Les gens affluent de plus en plus nombreux dans une chaleur presque étouffante en ce premier week-end de mai. Les plus petits dansent sur la grande place et s’amusent sans se soucier du soleil, tandis que les plus âgés, qui ont vu passer un bon nombre de carnavals, s’abritent sous les arbres.

La place est maintenant bondée de monde et le son des Batucada et des tambours résonne dans les rues alentour. Au détour d’une ruelle, on peut apercevoir des flamants roses géants ou des échassiers, ainsi que des danseuses folkloriques mélangeant toutes les cultures. Les carnavaliers sont présents par milliers dans les dizaines de cortèges qui arrivent enfin après deux bonnes heures de marche place des droits de l’Homme. La fête est totale et bonne enfant. Le bruit est, lui, assourdissant.

« C’est bon enfant, ça fait du bien. Alors on le fait tous les ans »

Ces défilés festifs incarnent à merveille l’esprit du carnaval. C’est avant tout l’ambiance bonne enfant qui est recherché. « C’est bon enfant, ça fait du bien. Alors on le fait tous les ans », résume une participante qui habite à Evry. « Tout le monde est mélangé, on ne parle pas de boulot, on ne parle pas de ce qui ne va pas bien. On est là pour rigoler, tous déguisés, avec des musiciens. C’est léger. J’ai des copines ingénieures, architectes, moi je suis assistante. Il y a vraiment tous les milieux », renchérit la maman quadragénaire. On est tous égaux sous un masque ou un déguisement.

« Ce qui est bien ici avec le carnaval c’est que tout le monde marche dans la même direction avec la même joie et ce sont plus nos différences qui comptent mais nos ressemblances », ajoute Isidor, habitué du Carnaval. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine.

Maxime Dufin

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